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Février 2024 / Temps de lecture estimé : 1 minute(s)
Alors que les chiffres des défaillances d’entreprises ne cessent d’augmenter (en 2023, près de 55 500 entreprises ont fait défaut, soit 34 % de plus qu'en 2022, selon la Banque de France), le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a annoncé la prolongation, pour trois ans, de l'accord sur les restructurations de prêts garantis par l'Etat (PGE).
Pour rappel, cette procédure avait été mise en place pour aider les petites et moyennes entreprises touchées par les conséquences de l'épidémie du Covid-19. Elle avait été prolongée une première fois en 2023, pour une durée d’un an seulement.
Sa prolongation jusqu’au 31 décembre 2026 devrait permettre à ces entreprises de repousser la date de remboursement de leurs prêts garantis de façon « rapide, gratuite, confidentielle ». Mais surtout : à l’amiable, en négociation directement auprès des organismes bancaires concernés.
La prolongation des PGE en détail
Les entreprises en difficulté qui souhaitent rééchelonner les PGE dont elles ont bénéficié pourront le faire jusqu'au 31 décembre 2026.
« Cela permettra de sauver certaines entreprises. J'ai toujours dit que le prêt garanti par l'Etat était là pour soutenir les entreprises, pas pour être un boulet», a affirmé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. « [...] Si certaines entreprises ont encore des difficultés à rembourser, elles peuvent continuer à rééchelonner ».
Ces prêts avaient été octroyés aux TPE/PME à hauteur de 107 milliards d'euros pour les aider à maintenir à flot leur trésorerie pendant la crise sanitaire. Mais ils ont aussi eu pour effet d’alourdir leur endettement. Aujourd’hui, 50 milliards de prêts ont été intégralement remboursés, mais certaines entreprises ont du mal à assurer le remboursement de leur PGE.
Outre le rééchelonnement de leur prêt, celles-ci peuvent faire appel à un dispositif de restructuration via la Médiation du crédit aux entreprises. Ce dispositif, qui concerne les PGE de moins de 50 000 €, a permis d'accompagner 560 entreprises en 2022 et 2023 en leur permettant d'étaler leur prêt de deux à quatre années supplémentaires par rapport à l'échéancier initial.
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